Cette session propose de faire résonner la question du congrès, « Le temps des géographes », avec nos pratiques, envies et expériences d’enseignement dans le supérieur.
Axe 1 : Enseigner l’histoire de la discipline
Quelle est la place des enseignements en histoire et épistémologie de la géographie dans nos curricula d’enseignement supérieur ? Quel contenu y est dispensé ? Selon quelles modalités pédagogiques ? L’enjeu est de comprendre ce qui se transmet des récits de la géographie, quels outillages théoriques, méthodologiques et conceptuels sont transmis à la génération actuelle d’étudiant.es, et comment ces récits ont évolué. Mettre en regard des contenus et pratiques provenant de différents pays, institutions, courants et positionnements individuels des enseignants.es au sein de la discipline serait l’occasion d’interroger quelles sont les géographies transmises lors des enseignements.
Axe 2 : Les espace-temps de l'enseignement
Ce deuxième axe vient plus spécifiquement interroger les modalités matérielles des enseignements de la géographie, en mettant l’accent sur une entrée spatio-temporelle. Comment organisons-nous les espace-temps de nos enseignements, dans nos séances, séquences, années, licences, masters, et jusqu’aux parcours complets des étudiant.es, mais aussi en dehors des salles de cours (pratique du terrain, des excursions, mais pas seulement) ? Enfin le contexte pandémique l’a rappelé : les conditions de vie matérielles des étudiant.es et des enseignant.es sont très inégales. Comment prendre en compte ces espaces-temps de la vie des étudiant.es (mais aussi des enseignant.es et des personnels), qui viennent percuter les espaces-temps des cours ? Ici, les retours d’expérience sont particulièrement bienvenus.
Axe 3 : Quel enseignement de la géographie dans les 10 ans à venir ?
A partir du contexte actuel, l'idée est de faire un peu de projection dans nos pratiques enseignantes et de réfléchir à ce que pourrait être un cursus de géographie dans la prochaine décennie. Bien que nos envies soient souvent altérées par les réalités comptables et pratiques, les maquettes et les contraintes institutionnelles, nous aimerions dans le cadre du congrès nous donner le temps et l’espace de la rêverie collective. Dans cette perspective, des comparaisons internationales de ce qui se fait dans différents contextes linguistiques et nationaux pourraient venir nourrir notre imaginaire. Sont notamment bienvenues des participations proposant des uchronies, utopies ou de dystopies, et/ou s’appuyant sur différents formats (témoignages, débats, saynètes ; vidéos, photographies, dessins ; propositions de cours, maquette, organisations sociales, spatiales, temporelles, culturelles et politiques de campus…).
Nous accueillons des propositions de communications classiques, ainsi que des formats originaux (affiches, vidéos, podcast, etc.) et vous invitons à faire circuler cette annonce dans vos réseaux.
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