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Nous avons créé ce blog dans l'intention de faire connaître les travaux de recherche en didactique de la géographie. Notre objectif est également de participer au renouveau de cette discipline, du point de vue de ses méthodes, de ses contenus et de ses outils. Plus globalement nous espérons que ce site permettra d'alimenter les débats et les réflexions sur l'enseignement de l'histoire-géographie, de l'école à l'université. (voir notre manifeste)
mardi 15 décembre 2020
Écouter les élèves dans les différents espaces scolaires
lundi 14 décembre 2020
Rendez-vous en didactique : Recherches, dialogues et plus si affinités…
dimanche 13 décembre 2020
Apprendre à lire des documents composites, en classe de géographie aussi !
Jean-François Thémines consacre un billet sur son blog au denier numéro de la revue Pratiques. Linguistique, littérature, didactique (n°185-186), dirigé par Anne Leclaire-Halté et Luc Maisonneuve et consacré à "Lire des documents composites en classe".
Les situations de lecture de document composite sont massivement constitutives de l’enseignement de la géographie, mais… elles ne donnent pas lieu à un enseignement identifié comme tel, encore moins explicite... [...]
Pour la didactique de la géographie, l’angle que j’ai choisi est celui d’une articulation entre éléments d’épistémologie de la géographie, modèles de sémiotique et constats opérés au sujet des pratiques du document les plus courantes dans la géographie scolaire du secondaire : Comment des élèves lisent un document composite en géographie. Un modèle d’analyse épistémologique et sémiotique en didactique de la géographie : https://journals.openedition.org/pratiques/8416
Le texte démarre donc sur le rappel de ce résultat massif des recherches en didactique de la géographie : celle du réalisme épistémologique qui caractérise la production de savoirs dans la discipline scolaire (Audigier, 1996 ; Tutiaux-Guillon, 2004). Le document, composite ou non, ou plus exactement ses usages, l’amènent à fonctionner auprès des élèves comme un substitut du réel (Margairaz, 1988). Il participe à « produire l’illusion que les professeurs, les savoirs enseignés et finalement les élèves sont de plain-pied au monde » (Thémines, 2002, p. 48)...
Lire la suite de l'article sur le blog de Jean-François Thémines
mardi 8 décembre 2020
L’album Panini, un outil de l’enseignant géographe ?
Xavier Leroux, « L’album Panini, un outil de l’enseignant géographe ? », EchoGéo [En ligne], 53 | 2020, mis en ligne le 30 octobre 2020, consulté le 08 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/echogeo/19763 ; DOI : https://doi.org/10.4000/echogeo.19763
L’article se propose d’étudier la pertinence de l’album Panini Collectionne Tourcoing pour développer des connaissances culturelles et spatiales pour lequel il a été pensé. En tant que première chez cet éditeur, le support invite les enfants à récolter 50 vignettes représentant le patrimoine et les lieux emblématiques de la ville. Une enquête visant à l’identification des lieux représentés sur ces vignettes et menée dans quatre classes élémentaires (des élèves de 9 ans en CE2 jusqu’à des élèves de 11 ans en CM2) de la commune testera la validité de ce support qui pourrait accompagner l’enseignement de la géographie.
L'article ici.
L’organisation de l’espace mondial chez les enfants : les contours d’une géopolitique enfantine
Anne-Cécile Ott, « L’organisation de l’espace mondial chez les enfants : les contours d’une géopolitique enfantine », L’Espace Politique [En ligne], 40 | 2020-1, mis en ligne le 21 octobre 2020, consulté le 08 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/espacepolitique/7997 ; DOI : https://doi.org/10.4000/espacepolitique.7997
Les géographes francophones se sont peu intéressés aux représentations enfantines du monde et des espaces de petite échelle de manière plus générale. Cet article, qui s’appuie sur une enquête de terrain menée auprès de 248 enfants âgés de 6 à 10 ans dans quatre écoles primaires parisiennes, montre que les enfants ont bel et bien des représentations du monde, et qu’elles révèlent des enjeux politiques forts. Les différentes activités menées (dessin, discussions, épreuve par tâches ; observation et entretiens avec les enseignants) permettent de retracer les contours d’une véritable géopolitique enfantine. Il s’agit alors de voir comment cette dernière se construit et dans quel(s) contexte(s). L’organisation de l’espace mondial par les enfants reflète l’image d’un monde hiérarchisé qui souligne l’existence d’un sens politique et social dès le plus jeune âge. Mais les différences de traitement entre les espaces et les sociétés, parfois expliquées et justifiées par les enfants eux-mêmes, doivent également se comprendre à partir de l’analyse de l’influence de différentes instances socialisatrices (la famille, l’école, les médias). Retracer la genèse des représentations enfantines du monde permet donc de montrer que certains découpages du monde sont intégrés dès l’enfance et que la socialisation primaire est fondamentale pour comprendre les rapports de forces qui structurent l’espace mondial contemporain.
L'article ici.