Jean-François Thémines consacre un billet sur son blog au denier numéro de la revue Pratiques. Linguistique, littérature, didactique (n°185-186), dirigé par Anne Leclaire-Halté et Luc Maisonneuve et consacré à "Lire des documents composites en classe".
Les situations de lecture de document composite sont massivement constitutives de l’enseignement de la géographie, mais… elles ne donnent pas lieu à un enseignement identifié comme tel, encore moins explicite... [...]
Pour la didactique de la géographie, l’angle que j’ai choisi est celui d’une articulation entre éléments d’épistémologie de la géographie, modèles de sémiotique et constats opérés au sujet des pratiques du document les plus courantes dans la géographie scolaire du secondaire : Comment des élèves lisent un document composite en géographie. Un modèle d’analyse épistémologique et sémiotique en didactique de la géographie : https://journals.openedition.org/pratiques/8416
Le texte démarre donc sur le rappel de ce résultat massif des recherches en didactique de la géographie : celle du réalisme épistémologique qui caractérise la production de savoirs dans la discipline scolaire (Audigier, 1996 ; Tutiaux-Guillon, 2004). Le document, composite ou non, ou plus exactement ses usages, l’amènent à fonctionner auprès des élèves comme un substitut du réel (Margairaz, 1988). Il participe à « produire l’illusion que les professeurs, les savoirs enseignés et finalement les élèves sont de plain-pied au monde » (Thémines, 2002, p. 48)...
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