Sophie Gaujal vient de publier un article sur "Sortir hors de la classe : apports didactiques d’un dispositif d’expérimentations sensibles en géographie" dans la revue Mappemonde. Cette article sera un exemple précieux pour les enseignants qui veulent s'essayer aux sorties sensibles. A découvrir ici.
Résumé :
La sortie sensible est une pratique scolaire doublement originale. D’abord, parce qu’en privilégiant une géographie « de plein vent » (Chevalier, 2007), elle se démarque de la « géographie d’atelier » dans laquelle les documents, sélectionnés par l’enseignant et analysés entre les murs de la classe, se substituent au réel. Ensuite, parce qu’en choisissant de faire « avec » l’espace et pas seulement « sur » l’espace, elle se démarque des sorties sur le terrain ordinaire. Loin d’une sortie-conférence ou d’une sortie-questionnaire, la sortie sensible s’appuie sur ce qui se produit ici et maintenant, en mobilisant différents procédés donnant lieu à des sorties-jeu, des sorties connectées, des sorties-dérive, des balades sonores.
Les sorties sensibles sont des dispositifs innovants mobilisant une démarche de la géographie experentielle.Elles s'articulent autour la géographie spontanée et raisonnée pour une construction durable des savoirs géographiques.Je pense qu'avec la pandémie actuelle , il serait temps de proposer des modeles didactique d'hybridation de l'espace géographique pour une articulation sensible et numérique.
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